Mi-décembre, Ghjuvan Piccinini, incarcéré dans le cadre d’une enquête portant sur des attentats, aurait été agressé par les ERIS à la prison d’Orléans. Des faits que l’associu Sulidarità et le mouvement Patriotti ont entendu dénoncer à l'occasion d'une conférence de presse ce mardi, évoquant une agression « gratuite, raciste et anti-corse » et exigent le retour des prisonniers corses détenus sur le continent.
L’associu Sulidarità et Patriotti dénoncent l’agression d’un prisonnier corse à la prison d’Orléans (crédit: Patriotti)
L’associu Sulidarità et Patriotti ont dénoncé, ce mardi 23 décembre, à l’occasion d’une conférence de presse à Bastia, l’agression dont aurait été victime Ghjuvan Piccinini de la part des ERIS (équipes régionales d’intervention et de sécurité), spécialisées dans le maintien de l’ordre au sein des établissements pénitentiaires.
Les faits se seraient déroulés à la mi-décembre au sein de la prison d’Orléans, établissement dans lequel le jeune homme de 21 ans est actuellement placé en détention provisoire dans le cadre d’une enquête portant sur une série d’attentats commis sur l’île. Pour Ghjuvan Filippu Antolini, porte-parole de Patriotti « cela a dépassé toutes les limites de l’inimaginable, ce sont les ERIS qui ont gratuitement et sauvagement agressé » le détenu, avant de décrire les faits dont le prisonnier corse aurait été victime : « Ils l’ont frappé pour le faire tomber à terre, l’ont maintenu au sol en lui infligeant des coups de pied, lui causant des blessures et l’empêchant de respirer ». Selon les deux collectifs, les faits se seraient produits à l’occasion d’une fouille ministérielle, au moment du retour dans les cellules.
Pour Patriotti et l’Associu Sulidarità, « il s’agit d’une agression gratuite, raciste et anti-corse », mais aussi de « la volonté d’affirmer un racisme anti-corse de la part de l’administration pénitentiaire ». Des faits qui ne resteront pas sans suite, explique Ghjuvan Filippu Antolini : « Il y a des caméras de surveillance. Ghjuvan Piccinini a demandé, via son avocat, la saisie des vidéos et une plainte sera déposée pour l’agression dont il a été victime ».
Estimant que la sécurité des détenus corses n’est plus assurée sur le continent, Patriotti et l’Associu Sulidarità exigent « le retour immédiat de l’ensemble des prisonniers politiques corses ». Selon eux, « leur sécurité n’est pas assurée ». « Rien ne peut justifier l’agression, ni le maintien en France, alors qu’il n’est pas emprisonné en région parisienne à proximité des juges antiterroristes », martèle Ghjuvan Filippu Antolini, avant de rappeler que d’autres prisonniers corses sont encore détenus à travers toute la France.
Les faits se seraient déroulés à la mi-décembre au sein de la prison d’Orléans, établissement dans lequel le jeune homme de 21 ans est actuellement placé en détention provisoire dans le cadre d’une enquête portant sur une série d’attentats commis sur l’île. Pour Ghjuvan Filippu Antolini, porte-parole de Patriotti « cela a dépassé toutes les limites de l’inimaginable, ce sont les ERIS qui ont gratuitement et sauvagement agressé » le détenu, avant de décrire les faits dont le prisonnier corse aurait été victime : « Ils l’ont frappé pour le faire tomber à terre, l’ont maintenu au sol en lui infligeant des coups de pied, lui causant des blessures et l’empêchant de respirer ». Selon les deux collectifs, les faits se seraient produits à l’occasion d’une fouille ministérielle, au moment du retour dans les cellules.
Pour Patriotti et l’Associu Sulidarità, « il s’agit d’une agression gratuite, raciste et anti-corse », mais aussi de « la volonté d’affirmer un racisme anti-corse de la part de l’administration pénitentiaire ». Des faits qui ne resteront pas sans suite, explique Ghjuvan Filippu Antolini : « Il y a des caméras de surveillance. Ghjuvan Piccinini a demandé, via son avocat, la saisie des vidéos et une plainte sera déposée pour l’agression dont il a été victime ».
Estimant que la sécurité des détenus corses n’est plus assurée sur le continent, Patriotti et l’Associu Sulidarità exigent « le retour immédiat de l’ensemble des prisonniers politiques corses ». Selon eux, « leur sécurité n’est pas assurée ». « Rien ne peut justifier l’agression, ni le maintien en France, alors qu’il n’est pas emprisonné en région parisienne à proximité des juges antiterroristes », martèle Ghjuvan Filippu Antolini, avant de rappeler que d’autres prisonniers corses sont encore détenus à travers toute la France.
