Pene in capu" revient pour de temps à autre, dans un esprit un peu taquin et selon l'humeur du signataire de ces lignes, égratigner, critiquer, dénoncer les faits et gestes qui jalonnent, mais pas toujours de façon heureuse, notre quotidien.
Après dix-huit mois de travaux et près de 18 millions d’euros supplémentaires, le stade Armand-Cesari a changé de visage. Tribunes couvertes, éclairage dynamique, équipements modernisés : le résultat est là.
Bravo, sans détour, à ceux qui ont mené ce chantier à son terme.
Mais il faut quand même le dire clairement.
Il aura fallu 33 ans pour en arriver là. 33 ans pour faire, ici, ce que d’autres réalisent ailleurs, parfois en un temps record.
De mai 1992 à décembre 2025.
Trois cent quatre-vingt-seize mois.
Le chiffre se suffit à lui-même.
Et la facture ?
Elle aussi mérite d’être regardée en face. En additionnant les chantiers, les reprises, les mises aux normes, les rallonges et les travaux actuels, on dépasserait désormais les 55 à 60 millions d’euros. Une somme énorme, étalée, digérée lentement… mais bien payée par les mêmes.
Focu à a ceppa, oui.
Le stade est aujourd’hui ce qu’il aurait dû être depuis longtemps.
Fonctionnel. Moderne. Normal.
À l'heure où l'on fera l'histoire de cette renaissance - une promesse présidentielle , on se souviendra qu'il aura fallu attendre trente-trois ans pour atteindre la normalité.
Près de 60 millions d’euros pour rattraper le retard sans pour autant parvenir à résorber la dette morale gravée à jamais sur la pierre grise du deuil.
On inaugure.
On n’efface rien.
Et nul n'oublie.
Bravo, sans détour, à ceux qui ont mené ce chantier à son terme.
Mais il faut quand même le dire clairement.
Il aura fallu 33 ans pour en arriver là. 33 ans pour faire, ici, ce que d’autres réalisent ailleurs, parfois en un temps record.
De mai 1992 à décembre 2025.
Trois cent quatre-vingt-seize mois.
Le chiffre se suffit à lui-même.
Et la facture ?
Elle aussi mérite d’être regardée en face. En additionnant les chantiers, les reprises, les mises aux normes, les rallonges et les travaux actuels, on dépasserait désormais les 55 à 60 millions d’euros. Une somme énorme, étalée, digérée lentement… mais bien payée par les mêmes.
Focu à a ceppa, oui.
Le stade est aujourd’hui ce qu’il aurait dû être depuis longtemps.
Fonctionnel. Moderne. Normal.
À l'heure où l'on fera l'histoire de cette renaissance - une promesse présidentielle , on se souviendra qu'il aura fallu attendre trente-trois ans pour atteindre la normalité.
Près de 60 millions d’euros pour rattraper le retard sans pour autant parvenir à résorber la dette morale gravée à jamais sur la pierre grise du deuil.
On inaugure.
On n’efface rien.
Et nul n'oublie.
