Ce mardi, le tribunal correctionnel d’Ajaccio a rendu sa décision dans l’affaire relative à la destruction répétée par incendie du glacier « La Marine » situé à Propriano. Don Jacques Serreri, Appien Coti et Joseph Mocchi ont tous trois été condamnés à 8 ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende, tandis que Tarik El Fettouhi a écopé de 5 ans d’emprisonnement.
Le tribunal correctionnel d’Ajaccio a rendu son jugement dans le procès des attentats perpétrés contre le glacier La Marine à Propriano, ce mardi. L’établissement, situé près du port de plaisance et appartenant à un couple de continentaux, avait été la cible de trois explosions entre avril 2020 et janvier 2021. Les quatre hommes originaires de Propriano, poursuivis dans ce dossier, ont tous été reconnus coupables des infractions qui leur étaient reprochées.
Joseph Mocchi, Appien Coti et Don-Jacques Serreri qui comparaissaient pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de 10 ans d'emprisonnement », « complicité de tentative d'extorsion par violence, menace ou contrainte » et « complicité d'extorsion par violence, menace ou contrainte » ont chacun été condamnés à huit ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Des peines légèrement inférieures aux réquisitions du procureur, qui avait demandé une sanction de 9 ans de prison à l’encontre des trois hommes. Pour Appien Coti et Joseph Mocchi, le tribunal a également ordonné la confiscation de leur biens immobiliers.
Tarik El Fettouhi, poursuivi pour « destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes », « transport sans motif légitime de substance ou produit explosif permettant de commettre une destruction ou dégradation de bien d'autrui » et « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de 10 ans », a pour sa part été condamné à cinq ans d’emprisonnement.
Cette décision intervient à l’issue d’une semaine d’audience durant laquelle les quatre prévenus, qui ont contesté l’ensemble des faits, ont été longuement entendus par le tribunal.
Suite à ce délibéré, dans un communiqué transmis à la presse ce mardi après-midi, le parquet d’Ajaccio indique que « déclinant les priorités de politique pénale définies par le garde des Sceaux notamment lors de sa venue en Corse et dans le cadre de la circulaire de politique pénale territoriale pour la Corse de juin 2025 », il « continuera, avec les services de police judiciaire, à mener une action publique résolue contre les phénomènes de captation et d’extorsion qui portent atteinte à certaines libertés fondamentales comme le droit d’entreprendre librement une activité industrielle ou commerciale ».
Joseph Mocchi, Appien Coti et Don-Jacques Serreri qui comparaissaient pour « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de 10 ans d'emprisonnement », « complicité de tentative d'extorsion par violence, menace ou contrainte » et « complicité d'extorsion par violence, menace ou contrainte » ont chacun été condamnés à huit ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende. Des peines légèrement inférieures aux réquisitions du procureur, qui avait demandé une sanction de 9 ans de prison à l’encontre des trois hommes. Pour Appien Coti et Joseph Mocchi, le tribunal a également ordonné la confiscation de leur biens immobiliers.
Tarik El Fettouhi, poursuivi pour « destruction du bien d'autrui par un moyen dangereux pour les personnes », « transport sans motif légitime de substance ou produit explosif permettant de commettre une destruction ou dégradation de bien d'autrui » et « participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre un délit puni de 10 ans », a pour sa part été condamné à cinq ans d’emprisonnement.
Cette décision intervient à l’issue d’une semaine d’audience durant laquelle les quatre prévenus, qui ont contesté l’ensemble des faits, ont été longuement entendus par le tribunal.
Suite à ce délibéré, dans un communiqué transmis à la presse ce mardi après-midi, le parquet d’Ajaccio indique que « déclinant les priorités de politique pénale définies par le garde des Sceaux notamment lors de sa venue en Corse et dans le cadre de la circulaire de politique pénale territoriale pour la Corse de juin 2025 », il « continuera, avec les services de police judiciaire, à mener une action publique résolue contre les phénomènes de captation et d’extorsion qui portent atteinte à certaines libertés fondamentales comme le droit d’entreprendre librement une activité industrielle ou commerciale ».
