Une petite quarantaine de militants de la CGT de Haute-Corse se sont rassemblés ce mardi matin devant la préfecture de Bastia puis ont opéré un tractage dans les rues. Un appel national alors même que ce mardi 2 décembre le budget de la Sécurité Sociale revenait devant l’Assemblée nationale.
« Nous choisissons ce mode d'expression public, le rassemblement, pour dire stop, stop au mode modèle social qui trie les gens, stop à l'appauvrissement organisé, stop à la précarité imposée comme seule perspective » clame Charles Casabianca, secrétaire général de l’UD CGT Haute-Corse.
Aux revendications nationales, s’en ajoutent des spécifiques pour la Corse. « En Corse, nous payons cher des années de renoncement et de libéralisation » argue Ch. Casabianca, «sur le plan industriel, le choix du tout tourisme et de la saisonnalité a été une impasse, il a fragilisé l'emploi stable, qualifié et rendu notre économie dépendante de l'extérieur pour se nourrir se loger, se chauffer se déplacer. La CGT exige un changement de cap radical : conditionner les aides, développer un pôle financier public, faire contribuer réellement les profits et l'évasion fiscale pour financer ici en Corse, des hôpitaux, des écoles, des transports, de l'énergie, des logements , des emplois dignes ». ``
Et le leader cégétiste de brandir le poing : « Cette journée d'action est un avertissement adressé au gouvernement et au patronat. Nous refusons de subir encore une tournée d'austérité, de reculs sociaux et de cadeaux au capital ». Et Ch. Casabianca d’énumérer : « Nous exigeons des augmentations de salaire, des emplois stables, une protection sociale renforcée, des services publics partout et pour tous en Corse ».
Mais la CGT ne se contente pas de critiquer ou dénoncer, elle porte ses revendications, ses solutions : Maintien et renforcement de la sécurité sociale, refus net de toute baisse de remboursement, de tout recul sur la maladie, les retraites, les indemnités journalières.
« Nous voulons des services publics renforcés en Corse : Santé, école, énergie, transport, logement. Nous défendons un financement solidaire durable et juste de la protection sociale en allant chercher l'argent là où il est : dans les dividendes, les niches fiscales, l'évasion. En Haute-Corse, comme partout, ce qui est présenté comme inévitable, ne l'est pas. L'argent existe, les solutions existent. Ce qui manque c'est la volonté politique. Se mobiliser c’est rappeler que sans nous rien ne tourne et qu'avec nous tout peut changer »
Aux revendications nationales, s’en ajoutent des spécifiques pour la Corse. « En Corse, nous payons cher des années de renoncement et de libéralisation » argue Ch. Casabianca, «sur le plan industriel, le choix du tout tourisme et de la saisonnalité a été une impasse, il a fragilisé l'emploi stable, qualifié et rendu notre économie dépendante de l'extérieur pour se nourrir se loger, se chauffer se déplacer. La CGT exige un changement de cap radical : conditionner les aides, développer un pôle financier public, faire contribuer réellement les profits et l'évasion fiscale pour financer ici en Corse, des hôpitaux, des écoles, des transports, de l'énergie, des logements , des emplois dignes ». ``
Et le leader cégétiste de brandir le poing : « Cette journée d'action est un avertissement adressé au gouvernement et au patronat. Nous refusons de subir encore une tournée d'austérité, de reculs sociaux et de cadeaux au capital ». Et Ch. Casabianca d’énumérer : « Nous exigeons des augmentations de salaire, des emplois stables, une protection sociale renforcée, des services publics partout et pour tous en Corse ».
Mais la CGT ne se contente pas de critiquer ou dénoncer, elle porte ses revendications, ses solutions : Maintien et renforcement de la sécurité sociale, refus net de toute baisse de remboursement, de tout recul sur la maladie, les retraites, les indemnités journalières.
« Nous voulons des services publics renforcés en Corse : Santé, école, énergie, transport, logement. Nous défendons un financement solidaire durable et juste de la protection sociale en allant chercher l'argent là où il est : dans les dividendes, les niches fiscales, l'évasion. En Haute-Corse, comme partout, ce qui est présenté comme inévitable, ne l'est pas. L'argent existe, les solutions existent. Ce qui manque c'est la volonté politique. Se mobiliser c’est rappeler que sans nous rien ne tourne et qu'avec nous tout peut changer »
