En six mois, Porto-Vecchio s’est portée acquéreur, à des prix modiques, de deux casemates construites le long de son littoral avant la Deuxième Guerre mondiale. Leur vue mer nourrissait depuis des années des appétits spéculatifs qui se retrouvent aujourd’hui définitivement écartés. La municipalité prévoit des les rénover avant d’engager tout projet.
Casemate les pieds dans l’eau, avec vue imprenable sur la baie de Santa Giulia. Nul doute qu’une telle annonce eut été de nature à susciter l’engouement d’une garnison d’investisseurs, mais cela n’arrivera pas. Après des années de tergiversations et d’incertitudes, la casemate de Santa Giulia va rester dans le domaine public, puisque la ville de Porto-Vecchio vient d’en devenir propriétaire en usant de son droit de priorité auprès du vendeur, le ministère de la Défense. Au cours des précédentes mandatures, des tentatives d’acquisition avaient eu lieu en 2007 et 2013, sans avoir pu aboutir : « La commune, en pourparlers depuis plus de 25 ans avec les services de l’État, n’a eu de cesse de trouver un accord afin de voir intégrer enfin ce bien dans le patrimoine collectif », ont rappelé les services de l’équipe de Jean-Christophe Angelini, dans le rapport qui a été voté à l’unanimité des élus, lundi soir. « L’objectif, c’était d’éviter la spéculation sur ce type de biens situés en bord de mer. En les achetant, on les sort du marché », se réjouit Nathalie Apostolatos.
Si l’adjointe porto-vecchiaise (qui porte la délégation du patrimoine bâti) parle au pluriel, c’est parce qu’en mai, la municipalité porto-vecchiaise avait déjà conclu l’achat d’une première casemate, celle d’Arena, nichée à l’entrée du golfe à Pavellone. Les deux fois à des prix défiant toute concurrence : 9 600 euros pour la casemate d’Arena et son terrain de 8 030 m² ; 3 640 euros pour celle de Santa Giulia qui s’étend sur une parcelle de 3 640 m² au lieu-dit Pietraggione, soit 1€ le mètre carré en bord de mer !
Impacts de balles
En usant de son droit de priorité, la commune s’engage à porter un projet d’intérêt général, qui reste encore à définir, confirme Jean-Christophe Angelini : « Je vais être très clair. On n’y fera rien tant qu’on n’aura pas consulté très largement les Porto-Vecchiais », s’est engagé le maire durant le dernier conseil municipal, sans fixer d’autre échéance que « le moment venu ». La casemate de Santa Giulia sert aujourd’hui de base arrière à une activité saisonnière de restauration, conclue dans le cadre d’une convention temporaire d’occupation du domaine maritime. « Nous, on s’inscrira dans une occupation permanente », souligne Nathalie Apostolatos. La casemate voisinait aussi avec une zone de mouillage. Si sa future destination restera précisément à définir, la municipalité connaît son plan de départ : « Le projet a vocation à mettre en valeur le patrimoine historique de cet ouvrage à destination du public et, plus particulièrement, des scolaires pour en faire non seulement un ouvrage de mémoire mais aussi un outil permettant au jeune public de pouvoir accéder à une aire de mise à l’eau », renseigne le rapport voté par les élus porto-vecchiais.
Les mêmes ambitions président à la destinée de la casemate d’Arena. Les deux fortifications militaires avaient été édifiées dans les années trente par la France, en prévision d’un débarquement. Sur la casemate de Santa Giulia, des impacts de balles témoignent encore de combats passés : « Les casemates seront rénovées, confirme Nathalie Apostolatos, mais on gardera visibles ces traces de l’histoire. »
Si l’adjointe porto-vecchiaise (qui porte la délégation du patrimoine bâti) parle au pluriel, c’est parce qu’en mai, la municipalité porto-vecchiaise avait déjà conclu l’achat d’une première casemate, celle d’Arena, nichée à l’entrée du golfe à Pavellone. Les deux fois à des prix défiant toute concurrence : 9 600 euros pour la casemate d’Arena et son terrain de 8 030 m² ; 3 640 euros pour celle de Santa Giulia qui s’étend sur une parcelle de 3 640 m² au lieu-dit Pietraggione, soit 1€ le mètre carré en bord de mer !
Impacts de balles
En usant de son droit de priorité, la commune s’engage à porter un projet d’intérêt général, qui reste encore à définir, confirme Jean-Christophe Angelini : « Je vais être très clair. On n’y fera rien tant qu’on n’aura pas consulté très largement les Porto-Vecchiais », s’est engagé le maire durant le dernier conseil municipal, sans fixer d’autre échéance que « le moment venu ». La casemate de Santa Giulia sert aujourd’hui de base arrière à une activité saisonnière de restauration, conclue dans le cadre d’une convention temporaire d’occupation du domaine maritime. « Nous, on s’inscrira dans une occupation permanente », souligne Nathalie Apostolatos. La casemate voisinait aussi avec une zone de mouillage. Si sa future destination restera précisément à définir, la municipalité connaît son plan de départ : « Le projet a vocation à mettre en valeur le patrimoine historique de cet ouvrage à destination du public et, plus particulièrement, des scolaires pour en faire non seulement un ouvrage de mémoire mais aussi un outil permettant au jeune public de pouvoir accéder à une aire de mise à l’eau », renseigne le rapport voté par les élus porto-vecchiais.
Les mêmes ambitions président à la destinée de la casemate d’Arena. Les deux fortifications militaires avaient été édifiées dans les années trente par la France, en prévision d’un débarquement. Sur la casemate de Santa Giulia, des impacts de balles témoignent encore de combats passés : « Les casemates seront rénovées, confirme Nathalie Apostolatos, mais on gardera visibles ces traces de l’histoire. »
