"Pene in capu" revient pour de temps à autre, dans un esprit un peu taquin et selon l'humeur du signataire de ces lignes, égratigner, critiquer, dénoncer les faits et gestes qui jalonnent, mais pas toujours de façon heureuse, notre quotidien.
Chaque année, c’est la même rengaine : affiches, tracts, messages municipaux, rappels préfectoraux… On vous somme de débroussailler, sous peine d’amende — et de flammes. Normal : la Corse brûle vite, et fort.
Mais voilà : sur le terrain, le discours ne colle pas toujours à l’exemple.
Mais voilà : sur le terrain, le discours ne colle pas toujours à l’exemple.
Sur cette photo, une route bordée d’herbes hautes et sèches comme de la paille de Saint-Joseph et que l'on à peine commencé à nettoyer…
Et notre photos du bas ? Un talus entretenu, net, comme le veut la règle. Deux images, une même commune. Celle-là même qui a connu le feu. Celle-là même qui exige l’effort, mais oublie parfois de le faire.
Faut-il rappeler que le feu, lui, ne distingue ni propriété privée, ni domaine public ? Et que la crédibilité passe par l’exemplarité ?
Ce contraste visuel en dit long sur une politique de débroussaillement à géométrie variable.
La pédagogie, oui. Mais la cohérence d’abord. Et vite, avant que la leçon ne soit à nouveau donnée… par les flammes.
Et notre photos du bas ? Un talus entretenu, net, comme le veut la règle. Deux images, une même commune. Celle-là même qui a connu le feu. Celle-là même qui exige l’effort, mais oublie parfois de le faire.
Faut-il rappeler que le feu, lui, ne distingue ni propriété privée, ni domaine public ? Et que la crédibilité passe par l’exemplarité ?
Ce contraste visuel en dit long sur une politique de débroussaillement à géométrie variable.
La pédagogie, oui. Mais la cohérence d’abord. Et vite, avant que la leçon ne soit à nouveau donnée… par les flammes.