Depuis le 16 mai, le complexe de loisirs Galaxy de Lecci propose une expérience vidéoludique en réalité virtuelle. Casque sur la tête, je me suis retrouvé plongé en immersion dans la mer, mais aussi au milieu de zombies, le temps d’une déconnexion avec le monde réel.
Vous trouvez qu’il fait trop chaud à la plage ? Embarquez pour une mission scientifique dans les fonds marins arctiques ! The Virtual Arctic Expedition, c’est le premier des deux jeux en réalité virtuelle - sur les neuf actuellement disponibles au complexe Galaxy - que j’ai pu tester. Le temps de la partie, mon casque de réalité virtuelle devient un scaphandre et mon avatar se retrouve entouré par tout un écosystème sous-marin : baleines, orques, méduses, crabes, bélugas ou différentes espèces de poissons… Dès que j’aperçois âme qui vive, je lance non pas un harpon, mais un laser, ce qui m’affiche la carte d’identité de l’animal que je viens de pêcher… euh de pointer : nom scientifique, poids, régime alimentaire, population de l’espèce recensée… Intuitif et malin. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un jeu éducatif destiné en priorité aux enfants. Mais par ces chaleurs, on n’interdit à personne de venir faire une petite plongée dans l’Océan glacial Arctique !
Bienvenue à Zombie land
C’est bien mignon les poissons, mais avec Rémy Toscano, le directeur du Galaxy, on est quand même vite passé aux zombies. Pas moins de trois jeux leur sont consacrés : Le Jour d’après, Laser Game Revolution et Contagion VR 2150. Va pour ce dernier, en mode coop’. Nous voilà casqués et munis d’un pistolet-mitrailleur, qui est bien sûr un faux, mais un faux réel (on le tient pas virtuellement en main, quoi). Le but du jeu est assez simple : tuer tous les zombies avant qu’ils nous tuent. Et c’est là qu’on se rend compte que passer vingt minutes avec des zombies... ça passe assez vite en fait.
Le temps d'une partie, on oublie le monde réel
Le Galaxy a transformé sa salle de séminaire de 100 m2 en aire de jeu virtuelle. Au mur, il y a des QR-Codes de partout, qui modélisent l’univers virtuel dans lequel on est immergé en se connectant à des caméras situées sur les casques. Mais une fois que le jeu est lancé, on se retrouve dans une base scientifique en feu, où déboulent des hordes de zombies. L’expérience est tout aussi prenante que surprenante : pendant toute la partie, on tourne sur nous-même à 360 degrés, pour être sûr de ne pas se laisser piéger par l’un de ces cadavres animés. Mais il arrive on détale et trop captivé par l’action, j’en oublie parfois que je me trouve en réalité dans une pièce carrée aseptisée… jusqu’à ce que les murs me le rappellent. Fort heureusement, c’est généralement le pistolet-mitrailleur qui prend (étant donné qu’on le porte devant), ce qui m’amène à mieux comprendre les traces de peinture noire sur les murs que j’avais entraperçues ici ou là. C’est un problème de débutant, car la réalité virtuelle signale bien aux joueurs les limites physiques de l’aire de jeu, et en tentant de conserver la tête froide, j’ai fini par arrêter de me cogner.
Les sensations sont excellentes quand on tire (avec la gâchette). Parfois, j’entends un grognement surgir derrière moi (spoiler : c’est mauvais signe). Manque alors la sensation de douleur durant la morsure, ce qui n’est pas si regrettable que cela. A un moment, enquiller les « head shots », ça défoule, mais ça lasse. Rémy Toscano me précisera avoir lancé le mode découverte, le plus facile de tous. Rien à voir, paraît-il, avec le mode « pénombre, éclairé à la bougie », qui ferait passer pour une formalité le processus d’autonomie de la Corse.
La partie s’achève, et je constate dans les statistiques avoir tué la bagatelle de 150 zombies avec un pourcentage de précision de 30 %. J’avoue qu’un sentiment de fierté coupable m’envahit. Mais très vite, les grosses gouttes de sueur qui perlent sur mon front me ramènent à la réalité. L’aire de jeu a beau être climatisée, au bout de vingt minutes avec les zombies, me voilà rouge comme un touriste sans crème solaire à Palombaggia.
Bienvenue à Zombie land
C’est bien mignon les poissons, mais avec Rémy Toscano, le directeur du Galaxy, on est quand même vite passé aux zombies. Pas moins de trois jeux leur sont consacrés : Le Jour d’après, Laser Game Revolution et Contagion VR 2150. Va pour ce dernier, en mode coop’. Nous voilà casqués et munis d’un pistolet-mitrailleur, qui est bien sûr un faux, mais un faux réel (on le tient pas virtuellement en main, quoi). Le but du jeu est assez simple : tuer tous les zombies avant qu’ils nous tuent. Et c’est là qu’on se rend compte que passer vingt minutes avec des zombies... ça passe assez vite en fait.
Le temps d'une partie, on oublie le monde réel
Le Galaxy a transformé sa salle de séminaire de 100 m2 en aire de jeu virtuelle. Au mur, il y a des QR-Codes de partout, qui modélisent l’univers virtuel dans lequel on est immergé en se connectant à des caméras situées sur les casques. Mais une fois que le jeu est lancé, on se retrouve dans une base scientifique en feu, où déboulent des hordes de zombies. L’expérience est tout aussi prenante que surprenante : pendant toute la partie, on tourne sur nous-même à 360 degrés, pour être sûr de ne pas se laisser piéger par l’un de ces cadavres animés. Mais il arrive on détale et trop captivé par l’action, j’en oublie parfois que je me trouve en réalité dans une pièce carrée aseptisée… jusqu’à ce que les murs me le rappellent. Fort heureusement, c’est généralement le pistolet-mitrailleur qui prend (étant donné qu’on le porte devant), ce qui m’amène à mieux comprendre les traces de peinture noire sur les murs que j’avais entraperçues ici ou là. C’est un problème de débutant, car la réalité virtuelle signale bien aux joueurs les limites physiques de l’aire de jeu, et en tentant de conserver la tête froide, j’ai fini par arrêter de me cogner.
Les sensations sont excellentes quand on tire (avec la gâchette). Parfois, j’entends un grognement surgir derrière moi (spoiler : c’est mauvais signe). Manque alors la sensation de douleur durant la morsure, ce qui n’est pas si regrettable que cela. A un moment, enquiller les « head shots », ça défoule, mais ça lasse. Rémy Toscano me précisera avoir lancé le mode découverte, le plus facile de tous. Rien à voir, paraît-il, avec le mode « pénombre, éclairé à la bougie », qui ferait passer pour une formalité le processus d’autonomie de la Corse.
La partie s’achève, et je constate dans les statistiques avoir tué la bagatelle de 150 zombies avec un pourcentage de précision de 30 %. J’avoue qu’un sentiment de fierté coupable m’envahit. Mais très vite, les grosses gouttes de sueur qui perlent sur mon front me ramènent à la réalité. L’aire de jeu a beau être climatisée, au bout de vingt minutes avec les zombies, me voilà rouge comme un touriste sans crème solaire à Palombaggia.
Dernière génération
Au total, neuf jeux en réalité virtuelle peuvent être essayés au complexe Galaxy de Lecci, qui ajoute une corde à son arc de loisirs dans la microrégion, après le cinéma, le laser game, le bowling, le restaurant, la salles de jeux d’arcade et le Jungle Park pour enfants. Jusqu’à six personnes peuvent jouer simultanément dans la salle de réalité virtuelle, équipée par la start-up Varonia : « On dispose de la toute dernière génération de casque, que ce soit en matière de définition ou de rapidité », souligne Rémy Toscano, qui a investi « entre 50 000 et 60 000 euros » pour l’achat du matériel et l’implantation de cette nouvelle activité vidéoludique au Galaxy de Lecci.
La salle de réalité virtuelle est ouverte tous les jours de 10 h à minuit, grosso modo aux horaires d’ouverture et de fermeture du complexe Galaxy de Lecci. Tarif : 15 € la partie de vingt minutes/joueur. Réservation en ligne possible sur le site du Galaxy.
Au total, neuf jeux en réalité virtuelle peuvent être essayés au complexe Galaxy de Lecci, qui ajoute une corde à son arc de loisirs dans la microrégion, après le cinéma, le laser game, le bowling, le restaurant, la salles de jeux d’arcade et le Jungle Park pour enfants. Jusqu’à six personnes peuvent jouer simultanément dans la salle de réalité virtuelle, équipée par la start-up Varonia : « On dispose de la toute dernière génération de casque, que ce soit en matière de définition ou de rapidité », souligne Rémy Toscano, qui a investi « entre 50 000 et 60 000 euros » pour l’achat du matériel et l’implantation de cette nouvelle activité vidéoludique au Galaxy de Lecci.
La salle de réalité virtuelle est ouverte tous les jours de 10 h à minuit, grosso modo aux horaires d’ouverture et de fermeture du complexe Galaxy de Lecci. Tarif : 15 € la partie de vingt minutes/joueur. Réservation en ligne possible sur le site du Galaxy.