Alors que les premiers départs en vacances ont commencé pour les juilletistes, une grève nationale des contrôleurs aériens perturbe fortement le trafic en France ce jeudi. En tout, plus d’une vingtaine de vols depuis et vers la Corse ont déjà été annulés en début d’après-midi. Le mouvement doit se poursuivre ce vendredi
Ils réclament de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. L’Unsa-Icna et l’Usac-CGT, deuxièmes et troisième syndicats de contrôleurs aériens ayant respectivement recueilli 17% et 16% des voix aux dernières élections professionnelles, ont entamé une grève ce jeudi. Selon l’AFP, environ 270 aiguilleurs du ciel sur un effectif total de 1400 se sont joints à ce mouvement social qui impacte lourdement le trafic aérien alors que les premiers départs en vacances ont commencé.
Au départ et à destination des aéroports de l’île, plusieurs vols avaient déjà été annulés ou retardés ce jeudi en début d’après-midi.
Alors que l’on annonçait de grosses perturbations du côté de Calvi, aucun vol n’est annulé pour le moment. Des retards sont toutefois à prévoir sur les vols à destination de Marseille, Nice et Paris, seuls au programme aujourd’hui.
À Bastia en revanche, les vols à destination et en provenance de Rome, de Lyon et de Luxembourg, et de Nantes ont été annulés. Des retards sont également à prévoir pour les vols à destination de Paris Orly, Marseille, Nice et Charleroi.
À l’aéroport d’Ajaccio, les vols à destination et en provenance de Nantes, Bordeaux et Genève ont été annulés, tandis que des retards sont à prévoir en provenance de Lyon.
Enfin, contrairement à ce qui avait été annoncé, à Figari plusieurs vols relevant de la délégation de service public vers Paris Orly et Marseille ont été annulés ce matin, tout comme le vol en provenance de Marseille prévu en début d’après-midi. Les vols à destination et en provenance de Lyon et Nantes ont été également annulés.
Un mouvement social qui devrait affecter le trafic aérien de toute l'Europe occidentale
En prévision de ce mouvement social, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs programmes, pour mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leur poste et le volume de vols à gérer en toute sécurité.
Le trafic aérien dans toute l'Europe occidentale devrait pâtir du mouvement, étant donné la situation géographique centrale de la France. L'influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, EasyJet et Ryanair, a jugé la grève "intolérable" et a prévenu qu'elle allait "perturber les projets de vacances de milliers de personnes".
De source proche du dossier, on indique que l'aviation d'affaires, notamment à Nice et au Bourget près de Paris, sera aussi très touchée.
Mercredi, le ministre des Transports a exclu de céder. « Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés », a affirmé Philippe Tabarot. « Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d'abandon d'un certain nombre de dispositions », dont l'installation de pointeuses, a-t-il ajouté.
Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, sans respect du tableau de service. « Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable », a souligné M. Tabarot.
En réponse aux propos de M. Tabarot, l'Unsa-Icna a dit « regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures » à la DGAC. Le syndicat a cité à cet effet « un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été », des outils obsolètes et « un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés ».
Au départ et à destination des aéroports de l’île, plusieurs vols avaient déjà été annulés ou retardés ce jeudi en début d’après-midi.
Alors que l’on annonçait de grosses perturbations du côté de Calvi, aucun vol n’est annulé pour le moment. Des retards sont toutefois à prévoir sur les vols à destination de Marseille, Nice et Paris, seuls au programme aujourd’hui.
À Bastia en revanche, les vols à destination et en provenance de Rome, de Lyon et de Luxembourg, et de Nantes ont été annulés. Des retards sont également à prévoir pour les vols à destination de Paris Orly, Marseille, Nice et Charleroi.
À l’aéroport d’Ajaccio, les vols à destination et en provenance de Nantes, Bordeaux et Genève ont été annulés, tandis que des retards sont à prévoir en provenance de Lyon.
Enfin, contrairement à ce qui avait été annoncé, à Figari plusieurs vols relevant de la délégation de service public vers Paris Orly et Marseille ont été annulés ce matin, tout comme le vol en provenance de Marseille prévu en début d’après-midi. Les vols à destination et en provenance de Lyon et Nantes ont été également annulés.
Un mouvement social qui devrait affecter le trafic aérien de toute l'Europe occidentale
En prévision de ce mouvement social, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) avait demandé aux compagnies aériennes de renoncer à une partie de leurs programmes, pour mettre en adéquation le nombre de contrôleurs à leur poste et le volume de vols à gérer en toute sécurité.
Le trafic aérien dans toute l'Europe occidentale devrait pâtir du mouvement, étant donné la situation géographique centrale de la France. L'influente association Airlines for Europe, qui fédère entre autres Air France-KLM, Lufthansa, British Airways, EasyJet et Ryanair, a jugé la grève "intolérable" et a prévenu qu'elle allait "perturber les projets de vacances de milliers de personnes".
De source proche du dossier, on indique que l'aviation d'affaires, notamment à Nice et au Bourget près de Paris, sera aussi très touchée.
Mercredi, le ministre des Transports a exclu de céder. « Les revendications portées par des syndicats minoritaires sont inacceptables, tout comme le choix de faire cette grève au moment des grands départs en congés », a affirmé Philippe Tabarot. « Je suis résolu à tenir bon face à ce mouvement et notamment face à la demande d'abandon d'un certain nombre de dispositions », dont l'installation de pointeuses, a-t-il ajouté.
Une réforme est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, à la suite d'un "incident grave" à l'aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) en a fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, sans respect du tableau de service. « Il en va de la sécurité des vols et du sérieux de la profession, et je ne céderai pas sur cette réforme indispensable », a souligné M. Tabarot.
En réponse aux propos de M. Tabarot, l'Unsa-Icna a dit « regrette(r) que la communication politique ait désormais pris le pas sur le traitement des problématiques majeures » à la DGAC. Le syndicat a cité à cet effet « un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été », des outils obsolètes et « un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés ».