Une opération symbolique mêlant officiers de l’École de guerre et orphelins de militaires, en hommage au sous-marin héros de la libération de la Corse se déroulera du 5 au 9 mai entre le port militaire de Toulan et l'anse de Topiti
Le lundi 5 mai à 13 heures deux voiliers quitteront le port militaire de Toulon, cap sur Cargese et la Corse. À bord, six officiers de l’École de guerre et six jeunes orphelins de militaires embarquent pour une traversée hors du commun. Objectif : revivre, en mer, une page héroïque de l’Histoire, celle du célèbre sous-marin Casabianca.
Une aventure humaine et intergénérationnelle
Durant quatre jours, les participants partageront la vie à bord : navigation, quarts de nuit, manœuvres… mais aussi confidences, silences, souvenirs. Cette immersion vise à recréer l’esprit d’équipage, à transmettre des valeurs de solidarité et à faire dialoguer deux générations unies par l’engagement.
"C’est une rencontre rare et authentique entre ceux qui commandent aujourd’hui, et ceux qui portent en eux une mémoire douloureuse mais essentielle : celle des familles endeuillées", explique dans un communiqué la préfecture maritime de la Méditerranée qui se fait l'écho du ministère des Armées.
Une escale symbolique à Cargèse
Le 7 mai, les voiliers accosteront à Cargèse, sur la côte ouest de la Corse. Une cérémonie commémorative se tiendra sur l’anse de Topiti, lieu hautement symbolique. C’est là, dans la nuit du 13 au 15 décembre 1942, que le Casabianca réalisa sa première mission clandestine, débarquant résistants corses, armes et matériel pour soutenir l’insurrection contre l’occupant.
Le retour vers Toulon est prévu pour le vendredi 9 mai à 9 heures.
Un message fort
À travers cette initiative, les armées réaffirment leur devoir de mémoire, leur solidarité envers les familles de militaires et leur rôle dans la transmission de l’esprit de défense. Une opération qui dépasse les clivages, rappelant que la mer, comme la mémoire, unit plus qu’elle ne sépare.
Une aventure humaine et intergénérationnelle
Durant quatre jours, les participants partageront la vie à bord : navigation, quarts de nuit, manœuvres… mais aussi confidences, silences, souvenirs. Cette immersion vise à recréer l’esprit d’équipage, à transmettre des valeurs de solidarité et à faire dialoguer deux générations unies par l’engagement.
"C’est une rencontre rare et authentique entre ceux qui commandent aujourd’hui, et ceux qui portent en eux une mémoire douloureuse mais essentielle : celle des familles endeuillées", explique dans un communiqué la préfecture maritime de la Méditerranée qui se fait l'écho du ministère des Armées.
Une escale symbolique à Cargèse
Le 7 mai, les voiliers accosteront à Cargèse, sur la côte ouest de la Corse. Une cérémonie commémorative se tiendra sur l’anse de Topiti, lieu hautement symbolique. C’est là, dans la nuit du 13 au 15 décembre 1942, que le Casabianca réalisa sa première mission clandestine, débarquant résistants corses, armes et matériel pour soutenir l’insurrection contre l’occupant.
Le retour vers Toulon est prévu pour le vendredi 9 mai à 9 heures.
Un message fort
À travers cette initiative, les armées réaffirment leur devoir de mémoire, leur solidarité envers les familles de militaires et leur rôle dans la transmission de l’esprit de défense. Une opération qui dépasse les clivages, rappelant que la mer, comme la mémoire, unit plus qu’elle ne sépare.
"Casabianca", le sous-marin de l’audace
Le 27 novembre 1942, alors que les Allemands prennent Toulon, le Casabianca refuse de se saborder. Il s’extrait de la rade sous les bombes, franchit les barrages et rejoint Alger.
Sous les ordres du capitaine de corvette Jean L’Herminier, le sous-marin parvient à échapper au sabordage général de la flotte française. Quelques semaines plus tard, il devient l’un des premiers relais de la France libre en Méditerranée.
L’opération Topiti à Cargèse marque le début d’une série de sept missions clandestines en Corse. Le Casabianca devient le lien entre Londres, Alger et la Résistance insulaire. Grâce à lui, la Corse devient en 1943 la première terre libérée de France métropolitaine.
Aujourd’hui encore, son nom résonne comme un symbole de courage, de désobéissance face à l’injustice et de fidélité à la France.
Sous les ordres du capitaine de corvette Jean L’Herminier, le sous-marin parvient à échapper au sabordage général de la flotte française. Quelques semaines plus tard, il devient l’un des premiers relais de la France libre en Méditerranée.
L’opération Topiti à Cargèse marque le début d’une série de sept missions clandestines en Corse. Le Casabianca devient le lien entre Londres, Alger et la Résistance insulaire. Grâce à lui, la Corse devient en 1943 la première terre libérée de France métropolitaine.
Aujourd’hui encore, son nom résonne comme un symbole de courage, de désobéissance face à l’injustice et de fidélité à la France.