On y vient de toute l’Europe, car les « spots » sont d’une incroyable beauté. Pourtant le kayak en Corse est encore loin d’être structuré comme il devait l’être. C’est un des grands chantiers de la ligue Corse qui vient de mettre en place une stratégie à la hauteur des enjeux.
Poser les bases d’une pratique normalisée du kayak dans l’île. Au siège de la Ligue, à Barchetta, au bord du Golo, le président Sauveur Grisoni, qui a été un précurseur de la discipline sur l'île où, il y a quelques années, il a organisé un tour de Corse qui a fait date, a tenu une réunion en présence des différents associations ou clubs pratiquant le kayak et le canoë afin de redonner leurs lettres de noblesse à l'une ou à l'autre de ces deux disciplines.
A ses côtés, Louis Azara, correspondant de la ligue corse pour la zone Cap Corse Agriate, créateur de l’association Corsica Loisirs Aventure basée à Erbalonga et dont l’activité principale est le kayak de mer, a notamment rappelé que « dans notre région, le kayak est l’idéal pour découvrir et s’égarer dans nos belles criques en préservant l’environnement ».
Un terrain de jeu exceptionnel pour les sports de pagaie
Preuve de sérieux et d’importance de cette réunion, y avaient été conviés Jean-Félix Acquaviva, président du Comité de massif de Corse, Pascal Donetain, candidat à la présidence de Fédération française et des représentants de l’Office de l’Environnement de la Corse et des services des sports de la CdC.
« Le but était de mettre en place une étude portant sur un plan de développement et d’aménagement du Kayak sur l’île, car à ce jour, sans être l’anarchie, la pratique de la discipline n’est pas vraiment régulée », souligne Louis Azara. « La mise en place d’un tel plan d’aménagement permettrait de développer la pratique de ce sport sur l’île qui est pour l’heure assez intime. Aussi, pour dynamiser notre discipline, on doit avant tout s’appuyer sur des structures existantes, mais aussi les développer, obtenir la labélisation des clubs pour renforcer leur crédibilité afin qu’ils constituent une vitrine pour le tourisme. Il faut donc une véritable synergie de tous les acteurs concernés ». Lors des échanges entre tous les acteurs, l’idée a été lancée de créer des évènements, car notre île avec ses nombreuses rivières et ses 1 000 km de littoral constitue un terrain de jeu exceptionnel pour les sports de pagaie que sont canoë et kayak.
Un plan doté d’une charte de qualité
Et cette première réunion a, d’ores et déjà, fait bouger les lignes lors d’échanges très intéressants entre acteurs concernés. «Pascal Donetain, candidat à la présidence de Fédération française, a été sensibilisé à nos attentes et en retour nous a fait part de la stratégie qu’il mettrait en place en cas de succès aux élections. Les échanges, tant avec le président du Comité Massif, la directrice de l’office de l’environnement, et les services des sports de la CDC, ont permis aussi d’y voir plus clair ». Au sortir de la réunion, les responsables de la ligue corse ont présenté un plan d’aménagement et de développement du Canoë-kayak en Corse à même de permettra une pratique normalisée, un plan doté d’une charte de qualité ouvrant la labélisation des structures, le renforcement de la crédibilité des acteurs et son développement durable.
Sur ces déjà bonnes bases, une prochaine réunion se tiendra d’ici quelques semaines pour valider ce plan après avoir été amendé par les différents acteurs. Objectif de la ligue : Boucler ce plan avant le début de la saison 2025.
Des adeptes dès le mois d’avril
Parmi les atouts de cette discipline, une pratique sur presque 8 mois. « Les adeptes de la discipline viennent du monde entier et viennent pagayer dès les mois de mars et d’avril » indique L. Azara. « Ils s’adonnent à leur loisir dans des décors somptueux. Un peu plus tard, à l’approche de l’été, les rivières baissant de niveau, le kayak de mer prend le pas et là aussi on navigue dans des lieux de toute beauté ».
Autres atouts non négligeables de ce sport, un coût peu élevé et celui de préserver l’environnement. Louis Azara souligne aussi l’intérêt, autant pour le touriste que pour l’autochtone, de pratiquer au sein d’un club ou d’une association : «C’est la garantie de le faire de manière sécurisée et dans des endroits magiques, parfois seulement connus par des initiés. C’est une activité tout public, familiale puisqu’on peut se glisser dans un canoë ou un kayak à partir de l’âge de 6 ans à partir du moment où l’on sait nager ».
A ses côtés, Louis Azara, correspondant de la ligue corse pour la zone Cap Corse Agriate, créateur de l’association Corsica Loisirs Aventure basée à Erbalonga et dont l’activité principale est le kayak de mer, a notamment rappelé que « dans notre région, le kayak est l’idéal pour découvrir et s’égarer dans nos belles criques en préservant l’environnement ».
Un terrain de jeu exceptionnel pour les sports de pagaie
Preuve de sérieux et d’importance de cette réunion, y avaient été conviés Jean-Félix Acquaviva, président du Comité de massif de Corse, Pascal Donetain, candidat à la présidence de Fédération française et des représentants de l’Office de l’Environnement de la Corse et des services des sports de la CdC.
« Le but était de mettre en place une étude portant sur un plan de développement et d’aménagement du Kayak sur l’île, car à ce jour, sans être l’anarchie, la pratique de la discipline n’est pas vraiment régulée », souligne Louis Azara. « La mise en place d’un tel plan d’aménagement permettrait de développer la pratique de ce sport sur l’île qui est pour l’heure assez intime. Aussi, pour dynamiser notre discipline, on doit avant tout s’appuyer sur des structures existantes, mais aussi les développer, obtenir la labélisation des clubs pour renforcer leur crédibilité afin qu’ils constituent une vitrine pour le tourisme. Il faut donc une véritable synergie de tous les acteurs concernés ». Lors des échanges entre tous les acteurs, l’idée a été lancée de créer des évènements, car notre île avec ses nombreuses rivières et ses 1 000 km de littoral constitue un terrain de jeu exceptionnel pour les sports de pagaie que sont canoë et kayak.
Un plan doté d’une charte de qualité
Et cette première réunion a, d’ores et déjà, fait bouger les lignes lors d’échanges très intéressants entre acteurs concernés. «Pascal Donetain, candidat à la présidence de Fédération française, a été sensibilisé à nos attentes et en retour nous a fait part de la stratégie qu’il mettrait en place en cas de succès aux élections. Les échanges, tant avec le président du Comité Massif, la directrice de l’office de l’environnement, et les services des sports de la CDC, ont permis aussi d’y voir plus clair ». Au sortir de la réunion, les responsables de la ligue corse ont présenté un plan d’aménagement et de développement du Canoë-kayak en Corse à même de permettra une pratique normalisée, un plan doté d’une charte de qualité ouvrant la labélisation des structures, le renforcement de la crédibilité des acteurs et son développement durable.
Sur ces déjà bonnes bases, une prochaine réunion se tiendra d’ici quelques semaines pour valider ce plan après avoir été amendé par les différents acteurs. Objectif de la ligue : Boucler ce plan avant le début de la saison 2025.
Des adeptes dès le mois d’avril
Parmi les atouts de cette discipline, une pratique sur presque 8 mois. « Les adeptes de la discipline viennent du monde entier et viennent pagayer dès les mois de mars et d’avril » indique L. Azara. « Ils s’adonnent à leur loisir dans des décors somptueux. Un peu plus tard, à l’approche de l’été, les rivières baissant de niveau, le kayak de mer prend le pas et là aussi on navigue dans des lieux de toute beauté ».
Autres atouts non négligeables de ce sport, un coût peu élevé et celui de préserver l’environnement. Louis Azara souligne aussi l’intérêt, autant pour le touriste que pour l’autochtone, de pratiquer au sein d’un club ou d’une association : «C’est la garantie de le faire de manière sécurisée et dans des endroits magiques, parfois seulement connus par des initiés. C’est une activité tout public, familiale puisqu’on peut se glisser dans un canoë ou un kayak à partir de l’âge de 6 ans à partir du moment où l’on sait nager ».