En prévision de la venue du Pape François ce dimanche dans la cité impériale, et afin de respecter l'important protocole de sécurité, depuis ce lundi matin, il est impossible de se garer place Miot et autour du Casone. Mercredi, c'est dans une grande partie des rues d'une large zone de la ville que ces interdictions de stationnement prendront effet. De quoi causer un certain agacement chez les Ajacciens.
La visite du Pape François à Ajaccio prévue ce dimanche promet d’être historique à plus d’un titre. Outre l’aspect exceptionnel de la venue du Saint Père pour la première fois en Corse, l’organisation logistique autour de cet évènement a elle aussi pris des proportions jamais vues. À commencer par les mesures prévues pour la circulation et le stationnement. En effet, depuis ce lundi 6h, il est désormais interdit de se garer sur les parkings attenant au Casone et à la place Miot durant les six prochains jours. Mercredi matin, ce sera au tour de très nombreuses rues de la ville, dans une large zone allant du boulevard Madame Mère au quai des torpilleurs, d’être à leur tour vidées de leurs voitures jusqu’au départ du Pape. De quoi faire prendre à la ville un visage inédit le temps de quelques jours. Et causer certains désagréments aux Ajacciens.
Jean, qui habite près de la place Miot, en a fait les frais dès ce lundi matin. « Il n’y a qu’une seule rue où le stationnement est encore autorisé. Malheureusement, hier il n’y avait plus de place, je n’ai vraiment pas fait attention et par habitude je me suis garé sur le parking de la place Miot. Je l’ai payé cher, car aujourd’hui il a fallu aller récupérer ma voiture à la fourrière pour la modique somme de 150€. Je trouve qu’il y a un peu d’abus car on a enlevé ma voiture à 7h30 alors que je partais au travail 10 minutes après. On aurait pu attendre au moins 9h surtout qu’on est à 6 jours de la venue du pape. On est très loin de l’urgence ! », fulmine-t-il.
« Je trouve que c’est disproportionné d’interdire les stationnements en ville aussi tôt », abonde Isabelle qui vit sur les hauteurs d’Ajaccio. Si cette dernière concède qu’elle aura la chance de ne pas être directement impactée par ces restrictions en travaillant à la sortie de la ville, elle regrette le fait que la vie dans le cœur de la cité impériale soit complétement perturbée durant toute une semaine. « C’est dommage, on ne pourra même pas aller au marché de Noël. Je pense que ça va faire un gros manque à gagner pour les artisans et même pour tous les commerçants du centre-ville. Ils vont avoir une semaine avec très peu de monde car ce sera vraiment très compliqué de trouver à se garer », souffle-t-elle, « Pour ma part, cette semaine je devais aller voir mon médecin qui est au centre-ville, mais je vais être obligée de décaler ». Installée à Porticcio, Sylvie ne sera pas non plus directement touchée par ces restrictions. Mais comme Isabelle, elle confie avoir dû déplacer deux rendez-vous. Hors de question pour elle de rentrer à Ajaccio ces jours-ci :« Cela va être l'enfer pour se garer dès mercredi ! ».
« C’est déjà la galère en temps normal ! »
« Je ne bouge plus ma voiture jusqu’à lundi prochain ! », martèle Pascale qui vit dans l’une des rares rues au-dessus du Casone qui aura la chance de ne pas être concernée par les arrêtés d’interdiction de stationnement. « Habituellement, je me déplace déjà essentiellement à pied, mais là je ne déplacerai pas ma voiture de la semaine, car je sais qu’il sera impossible de me garer en revenant », ajoute-t-elle. « C’est déjà la galère en temps normal de trouver une place pour se garer, c’est stressant d’imaginer que pendant quelques jours je ne pourrais pas me garer à proximité de chez, après de longues journées de travail », soupire d’ailleurs Letizia, qui vit du côté du quartier St Jean, qui craint que les résidents des nombreuses rues interdites au stationnement profitent de son parking ouvert, déjà surchargé en temps normal. La jeune assistante vétérinaire s’inquiète en outre que les maîtres de ses petits patients renoncent à leurs rendez-vous de peur de ne pas trouver de place en rentrant, et ce au détriment de leurs animaux.
« Pour ceux qui vivent en dehors de la ville comme moi, ça va être le parcours du combattant d’aller travailler », relève pour sa part Sébastien qui fait chaque jour le trajet depuis la rive sud et le centre d’Ajaccio. Fort heureusement pour lui, il n’aura pas à s’inquiéter de trouver une place. « Après de nombreuses discussions sur les possibilités de stationnement et de co-voiturage, notre entreprise a décidé de mettre en place du télétravail à partir de mercredi car les solutions venaient à manquer », se réjouit-il. Face aux contraintes et à l’impossibilité pour leurs employés de rejoindre leur lieu de travail en temps et en heure, malgré les poches de stationnement que la ville a décidé d’ouvrir en périphérie de la ville et le réseau de transport en commun, de nombreuses entreprises ajacciennes et collectivités ont également décidé de faciliter le télétravail le temps d’une semaine. Histoire de jouer le jeu et de ne pas pénaliser leurs employés.
Jean, qui habite près de la place Miot, en a fait les frais dès ce lundi matin. « Il n’y a qu’une seule rue où le stationnement est encore autorisé. Malheureusement, hier il n’y avait plus de place, je n’ai vraiment pas fait attention et par habitude je me suis garé sur le parking de la place Miot. Je l’ai payé cher, car aujourd’hui il a fallu aller récupérer ma voiture à la fourrière pour la modique somme de 150€. Je trouve qu’il y a un peu d’abus car on a enlevé ma voiture à 7h30 alors que je partais au travail 10 minutes après. On aurait pu attendre au moins 9h surtout qu’on est à 6 jours de la venue du pape. On est très loin de l’urgence ! », fulmine-t-il.
« Je trouve que c’est disproportionné d’interdire les stationnements en ville aussi tôt », abonde Isabelle qui vit sur les hauteurs d’Ajaccio. Si cette dernière concède qu’elle aura la chance de ne pas être directement impactée par ces restrictions en travaillant à la sortie de la ville, elle regrette le fait que la vie dans le cœur de la cité impériale soit complétement perturbée durant toute une semaine. « C’est dommage, on ne pourra même pas aller au marché de Noël. Je pense que ça va faire un gros manque à gagner pour les artisans et même pour tous les commerçants du centre-ville. Ils vont avoir une semaine avec très peu de monde car ce sera vraiment très compliqué de trouver à se garer », souffle-t-elle, « Pour ma part, cette semaine je devais aller voir mon médecin qui est au centre-ville, mais je vais être obligée de décaler ». Installée à Porticcio, Sylvie ne sera pas non plus directement touchée par ces restrictions. Mais comme Isabelle, elle confie avoir dû déplacer deux rendez-vous. Hors de question pour elle de rentrer à Ajaccio ces jours-ci :« Cela va être l'enfer pour se garer dès mercredi ! ».
« C’est déjà la galère en temps normal ! »
« Je ne bouge plus ma voiture jusqu’à lundi prochain ! », martèle Pascale qui vit dans l’une des rares rues au-dessus du Casone qui aura la chance de ne pas être concernée par les arrêtés d’interdiction de stationnement. « Habituellement, je me déplace déjà essentiellement à pied, mais là je ne déplacerai pas ma voiture de la semaine, car je sais qu’il sera impossible de me garer en revenant », ajoute-t-elle. « C’est déjà la galère en temps normal de trouver une place pour se garer, c’est stressant d’imaginer que pendant quelques jours je ne pourrais pas me garer à proximité de chez, après de longues journées de travail », soupire d’ailleurs Letizia, qui vit du côté du quartier St Jean, qui craint que les résidents des nombreuses rues interdites au stationnement profitent de son parking ouvert, déjà surchargé en temps normal. La jeune assistante vétérinaire s’inquiète en outre que les maîtres de ses petits patients renoncent à leurs rendez-vous de peur de ne pas trouver de place en rentrant, et ce au détriment de leurs animaux.
« Pour ceux qui vivent en dehors de la ville comme moi, ça va être le parcours du combattant d’aller travailler », relève pour sa part Sébastien qui fait chaque jour le trajet depuis la rive sud et le centre d’Ajaccio. Fort heureusement pour lui, il n’aura pas à s’inquiéter de trouver une place. « Après de nombreuses discussions sur les possibilités de stationnement et de co-voiturage, notre entreprise a décidé de mettre en place du télétravail à partir de mercredi car les solutions venaient à manquer », se réjouit-il. Face aux contraintes et à l’impossibilité pour leurs employés de rejoindre leur lieu de travail en temps et en heure, malgré les poches de stationnement que la ville a décidé d’ouvrir en périphérie de la ville et le réseau de transport en commun, de nombreuses entreprises ajacciennes et collectivités ont également décidé de faciliter le télétravail le temps d’une semaine. Histoire de jouer le jeu et de ne pas pénaliser leurs employés.