Ils devaient rallier Bastia à Bonifacio en aviron à l’occasion du Téléthon. Mais ces dix-huit sapeurs-pompiers corses ont été surpris par le vent en pleine nuit, à hauteur de Linguizzetta, et leur embarcation a chaviré, les forçant à rallier la plage de Riva Bella. Sains et saufs, en dépit de quelques situations d’hypothermie.
Partis du Vieux-Port de Bastia ce vendredi à 14 heures, ces sapeurs-pompiers issus de casernes de Corse-du-Sud et de Haute-Corse auraient dû arriver à Bonifacio vingt-quatre heures plus tard, mais comme le dit très justement le conseiller technique en sauvetage aquatique Vincent Tourret, qui faisait partie de l’équipage du défi, « la seule qui est est capable de dire quand on arrive et où on arrive, c’est la météo » !
En l’occurrence, vers minuit, les sapeurs-pompiers se sont retrouvés confrontés à un vent de force 6, très défavorable, que même les prévisions météo n’avaient pas su anticiper. Voilà pourtant plus de 10 heures qu’ils se relayaient – quatre rameurs et un barreur -, entourés par les membres de l’Aviron de la Haute-Corse, et sans rencontrer d’obstacles insurmontables. Mais le vent ne leur a pas laissé le choix. « Ils sont allés au bout de ce qu’ils pouvaient faire », salue le commandant Jean-Jacques Casalot, le président de l’Union des pompiers de Corse-du-Sud. En professionnels aguerris du sauvetage, les pompiers naufragés se sont d’abord mis en sécurité sur la plage, puis ont fait le choix sage de stopper leur défi, qu’ils s’étaient lancés au profit du Téléthon. Sans regrets : « C’est un défi. Si c’est trop simple, on ne fait pas... », fait remarquer le colonel Pierre Pieri, le directeur des pompiers de Haute-Corse.
"Sang-froid"
Les membres du club d’aviron de l’Arinella à Bastia, qui suivaient les sapeurs-pompiers dans leur défi ont été impressionnés « par le sang-froid et la synchronisation » des pompiers dans leur propre opération de sauvetage. Des pompiers qui n’avaient jamais pratiqué l’aviron avant ce défi. Ils avaient simplement pu bénéficier de quelques cours auprès du club, « mais personne n’avait plus de deux heures d’entraînement », note Vincent Tourret. Dans l'encadrement du défi, se trouvait Frédéric Kowal, ancien médaillé de bronze d'aviron aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996. Il rend hommage aux pompiers : "On a vu des gens qui savent ce que sont des éléments naturels. Je reste ébahi par ce qu'ils ont tenté. Il ne faut pas oublier qu'on a dû leur apprendre à ramer du jour au lendemain. Or, le mouvement du rameur est quelque chose de complexe."
En l’occurrence, vers minuit, les sapeurs-pompiers se sont retrouvés confrontés à un vent de force 6, très défavorable, que même les prévisions météo n’avaient pas su anticiper. Voilà pourtant plus de 10 heures qu’ils se relayaient – quatre rameurs et un barreur -, entourés par les membres de l’Aviron de la Haute-Corse, et sans rencontrer d’obstacles insurmontables. Mais le vent ne leur a pas laissé le choix. « Ils sont allés au bout de ce qu’ils pouvaient faire », salue le commandant Jean-Jacques Casalot, le président de l’Union des pompiers de Corse-du-Sud. En professionnels aguerris du sauvetage, les pompiers naufragés se sont d’abord mis en sécurité sur la plage, puis ont fait le choix sage de stopper leur défi, qu’ils s’étaient lancés au profit du Téléthon. Sans regrets : « C’est un défi. Si c’est trop simple, on ne fait pas... », fait remarquer le colonel Pierre Pieri, le directeur des pompiers de Haute-Corse.
"Sang-froid"
Les membres du club d’aviron de l’Arinella à Bastia, qui suivaient les sapeurs-pompiers dans leur défi ont été impressionnés « par le sang-froid et la synchronisation » des pompiers dans leur propre opération de sauvetage. Des pompiers qui n’avaient jamais pratiqué l’aviron avant ce défi. Ils avaient simplement pu bénéficier de quelques cours auprès du club, « mais personne n’avait plus de deux heures d’entraînement », note Vincent Tourret. Dans l'encadrement du défi, se trouvait Frédéric Kowal, ancien médaillé de bronze d'aviron aux Jeux Olympiques d'Atlanta en 1996. Il rend hommage aux pompiers : "On a vu des gens qui savent ce que sont des éléments naturels. Je reste ébahi par ce qu'ils ont tenté. Il ne faut pas oublier qu'on a dû leur apprendre à ramer du jour au lendemain. Or, le mouvement du rameur est quelque chose de complexe."
Descente en rappel du bastion de l'Etendard
Après cette nuit agitée, les pompiers ont finalement rejoint plus tôt que prévu Bonifacio, qui est cette année l’une des villes ambassadrices du Téléthon . Comme chaque année, les pompiers ont multiplié les opérations de récolte de dons, au profit de la recherche contre les maladies génétiques. Le colonel Olivier Javelle, de l’état-major en Corse-du-Sud, tient à remercier ses hommes pour leur investissement : « Pour un événement aussi altruiste, il est normal qu’un établissement public comme le nôtre fasse les efforts nécessaires pour aider les associations, a-t-il confié. Et ce qui est fantastique, c’est qu’on a pu associer les sapeurs-pompiers de Haute-Corse et de Corse-du-Sud dans un dispositif commun. Car, au fond, on est les pompiers d’un seul territoire. » Dans la matinée, les sapeurs-pompiers du GRIMP de Haute-Corse (le groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux) avaient mis leur équipement à destination des plus courageux qui ont souhaité pratiquer la descente en rappel du bastion de l’Etendard. Coût de l’expérience : 5 euros. Quand on sait que la vue n’est pas moche et que l’argent récolté va au profit de la recherche...
Après cette nuit agitée, les pompiers ont finalement rejoint plus tôt que prévu Bonifacio, qui est cette année l’une des villes ambassadrices du Téléthon . Comme chaque année, les pompiers ont multiplié les opérations de récolte de dons, au profit de la recherche contre les maladies génétiques. Le colonel Olivier Javelle, de l’état-major en Corse-du-Sud, tient à remercier ses hommes pour leur investissement : « Pour un événement aussi altruiste, il est normal qu’un établissement public comme le nôtre fasse les efforts nécessaires pour aider les associations, a-t-il confié. Et ce qui est fantastique, c’est qu’on a pu associer les sapeurs-pompiers de Haute-Corse et de Corse-du-Sud dans un dispositif commun. Car, au fond, on est les pompiers d’un seul territoire. » Dans la matinée, les sapeurs-pompiers du GRIMP de Haute-Corse (le groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux) avaient mis leur équipement à destination des plus courageux qui ont souhaité pratiquer la descente en rappel du bastion de l’Etendard. Coût de l’expérience : 5 euros. Quand on sait que la vue n’est pas moche et que l’argent récolté va au profit de la recherche...