Pour la première fois en Corse, une équipe médico-sociale d’un Institut médico-éducatif (IME) intervient directement au sein d’une école publique. Depuis la rentrée scolaire, l’école d’Afa accueille une unité mobile de l’IME Les Moulins Blancs. Objectif : permettre à de jeunes enfants en situation de handicap de suivre leur scolarité dans un cadre ordinaire, en bénéficiant d’un accompagnement éducatif et thérapeutique intégré.
Ce dispositif expérimental, inauguré ce lundi matin, s’inscrit dans la dynamique nationale de l’école inclusive portée par la stratégie des « 50 000 solutions » et le Projet régional de santé. Il est co-piloté par l’Agence régionale de santé de Corse, l’Éducation nationale, la commune d’Afa et l’Adapei de Corse-du-Sud.
Une équipe médico-sociale intégrée à l’école
Concrètement, deux salles ont été aménagées dans l’établissement : l’une dédiée aux activités collectives, l’autre aux prises en charge individualisées. Les enfants, âgés de 3 à 8 ans, suivent un emploi du temps personnalisé alternant temps de classe, séances éducatives, soins et moments de socialisation avec les autres élèves, notamment lors des récréations et de la cantine.
L’équipe mobilisée par l’Adapei 2A est pluridisciplinaire : éducateurs spécialisés, orthophonistes, psychologues, aides médico-psychologiques. Un enseignant de l’Éducation nationale est également affecté à mi-temps au dispositif dès cette première année d’ouverture. Le transport des enfants est assuré soit par les familles, soit par un véhicule de l’IME, tandis que les repas sont préparés par l’ESAT de l’Adapei et intégrés au fonctionnement de la cantine municipale.
Un projet construit sur près d’un an
La mise en œuvre du projet a nécessité plusieurs mois de préparation. Dès novembre 2024, des réunions associant l’ARS, l’Éducation nationale, la MDPH, la DASEN, la mairie et l’Adapei ont permis d’élaborer le cadre du dispositif. Le 14 mai 2025, le conseil municipal d’Afa a voté la mise à disposition des locaux. La convention avec l’Adapei a été signée le 26 mai. Les travaux d’aménagement et la formation des enseignants ont suivi durant l’été, avant l’arrivée de l’équipe médico-sociale le 1er septembre et le démarrage effectif de l’accompagnement le 2 septembre 2025.
Pour garantir le bon fonctionnement du dispositif, un comité de suivi réunit la commune, l’IME, l’école et l’ARS. Il doit permettre d’évaluer régulièrement les pratiques et d’ajuster l’organisation si nécessaire.
Une équipe médico-sociale intégrée à l’école
Concrètement, deux salles ont été aménagées dans l’établissement : l’une dédiée aux activités collectives, l’autre aux prises en charge individualisées. Les enfants, âgés de 3 à 8 ans, suivent un emploi du temps personnalisé alternant temps de classe, séances éducatives, soins et moments de socialisation avec les autres élèves, notamment lors des récréations et de la cantine.
L’équipe mobilisée par l’Adapei 2A est pluridisciplinaire : éducateurs spécialisés, orthophonistes, psychologues, aides médico-psychologiques. Un enseignant de l’Éducation nationale est également affecté à mi-temps au dispositif dès cette première année d’ouverture. Le transport des enfants est assuré soit par les familles, soit par un véhicule de l’IME, tandis que les repas sont préparés par l’ESAT de l’Adapei et intégrés au fonctionnement de la cantine municipale.
Un projet construit sur près d’un an
La mise en œuvre du projet a nécessité plusieurs mois de préparation. Dès novembre 2024, des réunions associant l’ARS, l’Éducation nationale, la MDPH, la DASEN, la mairie et l’Adapei ont permis d’élaborer le cadre du dispositif. Le 14 mai 2025, le conseil municipal d’Afa a voté la mise à disposition des locaux. La convention avec l’Adapei a été signée le 26 mai. Les travaux d’aménagement et la formation des enseignants ont suivi durant l’été, avant l’arrivée de l’équipe médico-sociale le 1er septembre et le démarrage effectif de l’accompagnement le 2 septembre 2025.
Pour garantir le bon fonctionnement du dispositif, un comité de suivi réunit la commune, l’IME, l’école et l’ARS. Il doit permettre d’évaluer régulièrement les pratiques et d’ajuster l’organisation si nécessaire.
Un impact éducatif et social élargi
Le projet vise d’abord les enfants en situation de handicap, mais ses porteurs soulignent des bénéfices plus larges. Les autres élèves sont sensibilisés à la différence, les enseignants travaillent en lien direct avec des professionnels du médico-social, les familles disposent d’un accompagnement renforcé, et la commune affirme son engagement en faveur du vivre-ensemble.
Les chiffres rappellent les enjeux de cette politique inclusive : en Corse-du-Sud, 4,3 % des élèves sont aujourd’hui scolarisés en situation de handicap (contre 4 % au niveau national), tandis que la Haute-Corse affiche un taux de 3,7 %, en forte progression depuis 2006. En France, ce taux n’était que de 1,1 % en 2006.
Un dispositif inscrit dans la stratégie Scola 2030
Le projet d’Afa s’inscrit également dans le cadre du projet académique « Scola 2030 », notamment son axe consacré au renforcement de l’école inclusive. Il répond aux objectifs "de scolarisation adaptée, de coordination entre les acteurs, de formation des personnels, de repérage précoce des besoins et d’aménagement d’environnements scolaires accessibles."
À plus long terme, les partenaires souhaitent faire de cette expérimentation "un modèle reproductible, susceptible d’être déployé dans d’autres communes corses."
Les chiffres rappellent les enjeux de cette politique inclusive : en Corse-du-Sud, 4,3 % des élèves sont aujourd’hui scolarisés en situation de handicap (contre 4 % au niveau national), tandis que la Haute-Corse affiche un taux de 3,7 %, en forte progression depuis 2006. En France, ce taux n’était que de 1,1 % en 2006.
Un dispositif inscrit dans la stratégie Scola 2030
Le projet d’Afa s’inscrit également dans le cadre du projet académique « Scola 2030 », notamment son axe consacré au renforcement de l’école inclusive. Il répond aux objectifs "de scolarisation adaptée, de coordination entre les acteurs, de formation des personnels, de repérage précoce des besoins et d’aménagement d’environnements scolaires accessibles."
À plus long terme, les partenaires souhaitent faire de cette expérimentation "un modèle reproductible, susceptible d’être déployé dans d’autres communes corses."
