Le Colonel Gauthier Carra a pris ses fonctions ce lundi à la tête du Service d’Incendie et de Secours de Corse-du-Sud. Il succède au Colonel Jean-Jacques Peraldi et sera officiellement installé le 6 décembre, lors de la céromonie de la Sainte-Barbe du SIS2A.
Il se dit « très heureux et impatient de travailler avec les équipes du SIS 2A ». Le Service d’Incendie et de Secours de Corse-du-Sud a accueilli ce lundi son nouveau directeur, le Colonel Gauthier Carra, qui succède au Colonel Jean-Jacques Peraldi. Reçu par Véronique Arrighi, présidente du SIS2A, et les chefs de groupements, il a indiqué retrouver chez les pompiers de Corse-du-Sud « respect, solidarité, sens du collectif », des valeurs essentielles qui « guident (sa) manière de travailler ».
Si sa prise de commandement officielle aura lieu le 6 décembre à Veru, à l’occasion de la cérémonie de la Sainte-Barbe du SIS2A, l’institution met d’ores et déjà en avant l’« expérience riche et diversifiée » de son nouveau directeur, ainsi que son « engagement profond, mêlant des expériences opérationnelles solides, des missions internationales significatives et la coordination de réponses face à des crises majeures ».
Un engagement au service de la sécurité civile qui s’est construit progressivement selon le principal intéressé. « Certains parcours nous façonnent sans que l’on s’en rende compte, ouvrent des portes auxquelles on ne pensait pas », explique-t-il en confiant avoir découvert le monde des sapeurs-pompiers grâce à des amis volontaires qui l’ont invité à rejoindre leur centre. « Ils m’ont proposé de venir voir leur métier. J’ai été happé par la camaraderie et le sens des missions. Très vite, c’est devenu une évidence », raconte-t-il.
Après trois ans et demi comme volontaire, ce père de deux jeunes enfants se professionnalise. Sa carrière débute au SDIS de la Marne, où il est chef de garde puis chef de service. Il passe ensuite onze ans au SDIS de l’Ain, où il devient successivement chef de compagnie, adjoint au chef du groupement des ressources humaines, puis chef du groupement Monts Jura, encadrant jusqu’à 37 centres de secours et près de 800 sapeurs-pompiers.
De 2016 à 2019, il est expert technique international en protection civile au Bénin et au Togo, avec extension au Nigéria, pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. « C’était une expérience d’une grande richesse professionnelle et culturelle », souligne-t-il. Il rejoint ensuite la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises, où il participe à la coordination de la Cellule interministérielle de crise, notamment pendant la pandémie de COVID-19, avant d’assurer l’intérim à la tête du SDIS de Mayotte. Une période dont il retient que l’on « ne gère pas les mêmes enjeux sur une île que sur le continent ».
Enfin, après sa formation d’élève-colonel à l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers, il devient directeur adjoint du SDIS de l’Allier, poste qu’il occupe jusqu’à sa nomination à la tête du SIS2A.
Après son arrivée sur l’île, il dit vouloir « écouter, comprendre ce que chacun souhaite, pour fédérer et porter un projet commun selon les directives de la gouvernance ». Il insiste par ailleurs sur le rôle des centres de secours ruraux dans un « département montagnard et rural, aux enjeux opérationnels affirmés » : « Les sapeurs-pompiers sont un maillon essentiel pour nos aînés et nos familles. Tout part des centres de secours, et l’action opérationnelle nourrit la cohésion des villages ».
Si sa prise de commandement officielle aura lieu le 6 décembre à Veru, à l’occasion de la cérémonie de la Sainte-Barbe du SIS2A, l’institution met d’ores et déjà en avant l’« expérience riche et diversifiée » de son nouveau directeur, ainsi que son « engagement profond, mêlant des expériences opérationnelles solides, des missions internationales significatives et la coordination de réponses face à des crises majeures ».
Un engagement au service de la sécurité civile qui s’est construit progressivement selon le principal intéressé. « Certains parcours nous façonnent sans que l’on s’en rende compte, ouvrent des portes auxquelles on ne pensait pas », explique-t-il en confiant avoir découvert le monde des sapeurs-pompiers grâce à des amis volontaires qui l’ont invité à rejoindre leur centre. « Ils m’ont proposé de venir voir leur métier. J’ai été happé par la camaraderie et le sens des missions. Très vite, c’est devenu une évidence », raconte-t-il.
Après trois ans et demi comme volontaire, ce père de deux jeunes enfants se professionnalise. Sa carrière débute au SDIS de la Marne, où il est chef de garde puis chef de service. Il passe ensuite onze ans au SDIS de l’Ain, où il devient successivement chef de compagnie, adjoint au chef du groupement des ressources humaines, puis chef du groupement Monts Jura, encadrant jusqu’à 37 centres de secours et près de 800 sapeurs-pompiers.
De 2016 à 2019, il est expert technique international en protection civile au Bénin et au Togo, avec extension au Nigéria, pour le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. « C’était une expérience d’une grande richesse professionnelle et culturelle », souligne-t-il. Il rejoint ensuite la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises, où il participe à la coordination de la Cellule interministérielle de crise, notamment pendant la pandémie de COVID-19, avant d’assurer l’intérim à la tête du SDIS de Mayotte. Une période dont il retient que l’on « ne gère pas les mêmes enjeux sur une île que sur le continent ».
Enfin, après sa formation d’élève-colonel à l’Ecole Nationale Supérieure des Officiers de Sapeurs-Pompiers, il devient directeur adjoint du SDIS de l’Allier, poste qu’il occupe jusqu’à sa nomination à la tête du SIS2A.
Après son arrivée sur l’île, il dit vouloir « écouter, comprendre ce que chacun souhaite, pour fédérer et porter un projet commun selon les directives de la gouvernance ». Il insiste par ailleurs sur le rôle des centres de secours ruraux dans un « département montagnard et rural, aux enjeux opérationnels affirmés » : « Les sapeurs-pompiers sont un maillon essentiel pour nos aînés et nos familles. Tout part des centres de secours, et l’action opérationnelle nourrit la cohésion des villages ».