Une dizaine de militants issus du RN, de Mossa Palatina et l’UDR, se sont donnés rendez-vous ce jeudi matin sur le site de l’ancien pénitencier de Castelluccio à Ajaccio, afin de dénoncer le stockage de produits qu’ils jugent « illicites ». François Filoni (RN) souhaite que le site soit dépollué le plus rapidement possible et propose d’y installer la communauté des gens du voyage, vivant actuellement illégalement au rond-point de Campo Dell’Oro.
« C’est cela donc l’excellence environnementale prônée par la Ville d’Ajaccio et la CAPA ? » s’interroge François Filoni, le chef de file du RN en Corse, en faisant découvrir à la presse, l’état du site de l’ancien bagne de Saint-Antoine, où se sont amoncelés gravats, ferrailles et autres déchets en tous genres depuis plusieurs années.
Ce jeudi, plusieurs dizaines de militants issus de l’union du RN, de la Mossa Palatina et de l’UDR dont Me Alexandre-Guillaume Tollinchi, étaient également présents ainsi qu’un responsable de la communauté des gens du voyage, installée illégalement depuis plusieurs années au rond-point de Campo Dell’Oro, et sous menace d’expulsion. La raison de sa présence ? La proposition faite par François Filoni à ses Tsiganes, pour la plupart originaires d’Ajaccio : « On a discuté longuement avec eux et ils ont accepté de venir s’installer ici. Qu’ils soient installés légalement ou illégalement à Campo, cela pose beaucoup de problèmes. Humainement, il faut trouver une solution. Ils demandent juste d’assainir et de viabiliser pour qu’ils puissent y vivre dans des conditions décentes. C’est leur choix de vie, ils n’iront pas dans d’hypothétiques HLM. C’est une communauté issue de notre île, dont les enfants sont scolarisés à Ajaccio. On propose une solution crédible plutôt que celle de l’affrontement avec les CRS pour les faire partir ».
Ce jeudi, plusieurs dizaines de militants issus de l’union du RN, de la Mossa Palatina et de l’UDR dont Me Alexandre-Guillaume Tollinchi, étaient également présents ainsi qu’un responsable de la communauté des gens du voyage, installée illégalement depuis plusieurs années au rond-point de Campo Dell’Oro, et sous menace d’expulsion. La raison de sa présence ? La proposition faite par François Filoni à ses Tsiganes, pour la plupart originaires d’Ajaccio : « On a discuté longuement avec eux et ils ont accepté de venir s’installer ici. Qu’ils soient installés légalement ou illégalement à Campo, cela pose beaucoup de problèmes. Humainement, il faut trouver une solution. Ils demandent juste d’assainir et de viabiliser pour qu’ils puissent y vivre dans des conditions décentes. C’est leur choix de vie, ils n’iront pas dans d’hypothétiques HLM. C’est une communauté issue de notre île, dont les enfants sont scolarisés à Ajaccio. On propose une solution crédible plutôt que celle de l’affrontement avec les CRS pour les faire partir ».
Un conflit latent entre les diverses communautés des gens du voyage ?
Visiblement en conflit avec d’autres familles issues des gens du voyage, installées à proximité du terrain municipal, depuis plusieurs années, Henri Demestre, responsable de la communauté Tsigane accepte cependant de revoir sa position : « Notre seule condition c’est que le terrain dispose de l’assainissement nécessaire et de l’eau. On ne s’entend pas forcément très bien avec les autres familles, qui vivent ici, mais on fera les efforts nécessaires pour le bien-vivre ensemble ». Le RN voudrait également que la communauté puisse poursuivre ses activités de ferraillage sur la dalle de l'ancien garage municipal. Mais, entre les conflits internes à ces communautés, et les riverains situés de part et d’autre du col de Saint-Antoine, l’entente cordiale pourrait-elle être possible ?
Autre sujet de mécontentement manifesté par « l’alliance des patriotes », la présence de plusieurs tonnes de gravats, mais surtout le stockage des anciens palmiers de la Ville attaqués par le charançon rouge, qui représenterait un risque sanitaire selon Stéphanie Cuttoli-Bonnechere, préparatrice en pharmacie et militante du RN : « Il y a une réglementation très stricte concernant les palmiers. La loi de 1974 évoque même le terme de pollueur-payeur. Il faut savoir que le charançon attaque les arbres malades et se propage très vite. D’autre part, les palmiers en décomposition, génèrent du lixiviat, une matière extrêmement polluante ». Si ce liquide produit par les déchets en composition n’est pas forcément toxique, celui-ci peut dégager des odeurs fortes, polluer les nappes phréatiques, et attirer toutes sortes de nuisibles. « Nous demandons immédiatement la dépollution de ce site. La Ville a laissé agir ici et maintenant cela a un coût prohibitif avec un tarif estimé à 1 200 euros la tonne pour dépolluer la totalité du terrain ».
Enfin, François Filoni a évoqué longuement la situation de la Ville en matière de déchets : « On envoie 18 000 tonnes de déchets à Viggianello et à Prunelli di Fiumorbu. Si l’Etat appliquait les dispositions, la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) exploserait ! Maintenant, il faut arrêter de tourner autour du pot et de faire enfin ce centre de surtri en région ajaccienne. Cela permettrait d’enfouir beaucoup moins que ce l’on fait actuellement ». Le 28 mai dernier, lors d’une visite de chantier au pôle économique de Mezzana, l’ancien préfet de région avait annoncé que l'Etat participerait, comme pour celui de Monte, au financement de ce centre de tri et de valorisation des déchets, porté par le Syvadec, et qui serait érigé en contrebas de la ZAE. « Les marchés d’attribution sont en cours et le dossier avance selon son calendrier initial » avait également déclaré Etienne Ferrandi, maire d’Alata et vice-président de la CAPA en charge du traitement des déchets.
Visiblement en conflit avec d’autres familles issues des gens du voyage, installées à proximité du terrain municipal, depuis plusieurs années, Henri Demestre, responsable de la communauté Tsigane accepte cependant de revoir sa position : « Notre seule condition c’est que le terrain dispose de l’assainissement nécessaire et de l’eau. On ne s’entend pas forcément très bien avec les autres familles, qui vivent ici, mais on fera les efforts nécessaires pour le bien-vivre ensemble ». Le RN voudrait également que la communauté puisse poursuivre ses activités de ferraillage sur la dalle de l'ancien garage municipal. Mais, entre les conflits internes à ces communautés, et les riverains situés de part et d’autre du col de Saint-Antoine, l’entente cordiale pourrait-elle être possible ?
Autre sujet de mécontentement manifesté par « l’alliance des patriotes », la présence de plusieurs tonnes de gravats, mais surtout le stockage des anciens palmiers de la Ville attaqués par le charançon rouge, qui représenterait un risque sanitaire selon Stéphanie Cuttoli-Bonnechere, préparatrice en pharmacie et militante du RN : « Il y a une réglementation très stricte concernant les palmiers. La loi de 1974 évoque même le terme de pollueur-payeur. Il faut savoir que le charançon attaque les arbres malades et se propage très vite. D’autre part, les palmiers en décomposition, génèrent du lixiviat, une matière extrêmement polluante ». Si ce liquide produit par les déchets en composition n’est pas forcément toxique, celui-ci peut dégager des odeurs fortes, polluer les nappes phréatiques, et attirer toutes sortes de nuisibles. « Nous demandons immédiatement la dépollution de ce site. La Ville a laissé agir ici et maintenant cela a un coût prohibitif avec un tarif estimé à 1 200 euros la tonne pour dépolluer la totalité du terrain ».
Enfin, François Filoni a évoqué longuement la situation de la Ville en matière de déchets : « On envoie 18 000 tonnes de déchets à Viggianello et à Prunelli di Fiumorbu. Si l’Etat appliquait les dispositions, la TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) exploserait ! Maintenant, il faut arrêter de tourner autour du pot et de faire enfin ce centre de surtri en région ajaccienne. Cela permettrait d’enfouir beaucoup moins que ce l’on fait actuellement ». Le 28 mai dernier, lors d’une visite de chantier au pôle économique de Mezzana, l’ancien préfet de région avait annoncé que l'Etat participerait, comme pour celui de Monte, au financement de ce centre de tri et de valorisation des déchets, porté par le Syvadec, et qui serait érigé en contrebas de la ZAE. « Les marchés d’attribution sont en cours et le dossier avance selon son calendrier initial » avait également déclaré Etienne Ferrandi, maire d’Alata et vice-président de la CAPA en charge du traitement des déchets.