Depuis sept ans, La P'tite Usine organise chaque mois d’octobre l’Inchjostobre : un challenge artistique qui invite les artistes, amateurs ou non, à réaliser chaque jour une œuvre sur un thème spécifique et à la publier sur les réseaux sociaux. En Corse, l’engouement pour l’Inchjostobre dépasse même celui de l’Inktober, son pendant mondial.
Dessiner, peindre ou encore sculpter. Que vous utilisiez des crayons, de la peinture à l’huile, de l’argile, que vous aimiez l’aquarelle ou l’art numérique, depuis sept ans l’Inchjostobre met au défi les artistes de créer une œuvre chaque jour durant le mois d’octobre et de la partager sur les réseaux sociaux. Inspiré de l’Inktober au niveau mondial, ce pendant corse a été créé par La P'tite Usine, boutique bastiaise spécialisée dans la vente de matériel d’art créatif. Son idée : les 31 mots de ce défi artistique quotidien sont proposés par des artistes locaux « Pour cette septième année, nous avons axé sur le chiffre 7 et les sept péchés capitaux, explique Cédric Gorvel, l’un des gérants de La P'tite Usine et à l’initiative de l’Inchjostobre. Les artistes ont orienté les thèmes à dessiner autour de ça. On va retrouver, par exemple, Gourmandise, Alchimie ou encore Atmosphère, qui ne sont pas toujours évidents à représenter. Mais il y a des mots complexes et d’autres plus simples. »
Entre 250 et 300 participants par jour sur les réseaux sociaux
Loin d’être un frein, cette difficulté attire et inspire de plus en plus d’artistes ! « Nous avons entre 250 et 300 personnes qui participent chaque jour et postent leur création sur les réseaux sociaux. Nous n’avons jamais vu ça. On a des participants de toute la Corse, mais aussi d’ailleurs. » Cette année, la liste des 31 mots du défi (disponible sur les réseaux sociaux de La P'tite Usine) a été donnée à l’avance. Mais surtout, les artistes insulaires privilégient la version corse de ce challenge plutôt que l’internationale : « Il y a vraiment un basculement que l’on ressent depuis l’an dernier. Les personnes qui faisaient le challenge mondial font désormais l’Inchjostobre. Certains font même les deux. Mais je pense que les gens s’y retrouvent davantage : il y a une communauté insulaire qui se crée. »
Au-delà de la rigueur et de la régularité demandées aux participants, c’est surtout la notion de communauté qui reste la plus importante pour le créateur de l’Inchjostobre, qui y voit aussi une visibilité accrue pour les artistes corses : « C’est un pari réussi. Les gens qui peignent, dessinent, amateurs ou même professionnels, n’ont pas forcément une grande visibilité sur l’île. L’Inchjostobre crée une vitrine. On peut tripler le nombre de likes ou de commentaires. Il y a aussi des échanges qui se créent sur les réseaux sociaux. On retrouve des personnes qui ne dessinent pas mais qui regardent ce que les artistes proposent. »
Et pas besoin d’être un grand maître pour y participer, ni même de savoir dessiner ou peindre. Le challenge peut faire naître des vocations ou révéler un talent caché : « Il y a des personnes qui ont commencé il y a sept ans. Elles ont développé leur univers, leurs talents, leurs techniques, mais surtout leur créativité, poursuit Cédric Gorvel. Mon conseil pour les participants, c’est d’avoir un fil rouge. On peut choisir de décliner les 31 mots de la liste autour du portrait, d’un objet comme une voiture, autour de la montagne, de la ville… »
À la fin du challenge, un vernissage sera organisé le 7 novembre au Centre culturel L’Alboru, dans les quartiers sud de Bastia. L’occasion de découvrir les œuvres des 31 artistes insulaires et d’échanger autour de l’Inchjostobre.
Entre 250 et 300 participants par jour sur les réseaux sociaux
Loin d’être un frein, cette difficulté attire et inspire de plus en plus d’artistes ! « Nous avons entre 250 et 300 personnes qui participent chaque jour et postent leur création sur les réseaux sociaux. Nous n’avons jamais vu ça. On a des participants de toute la Corse, mais aussi d’ailleurs. » Cette année, la liste des 31 mots du défi (disponible sur les réseaux sociaux de La P'tite Usine) a été donnée à l’avance. Mais surtout, les artistes insulaires privilégient la version corse de ce challenge plutôt que l’internationale : « Il y a vraiment un basculement que l’on ressent depuis l’an dernier. Les personnes qui faisaient le challenge mondial font désormais l’Inchjostobre. Certains font même les deux. Mais je pense que les gens s’y retrouvent davantage : il y a une communauté insulaire qui se crée. »
Au-delà de la rigueur et de la régularité demandées aux participants, c’est surtout la notion de communauté qui reste la plus importante pour le créateur de l’Inchjostobre, qui y voit aussi une visibilité accrue pour les artistes corses : « C’est un pari réussi. Les gens qui peignent, dessinent, amateurs ou même professionnels, n’ont pas forcément une grande visibilité sur l’île. L’Inchjostobre crée une vitrine. On peut tripler le nombre de likes ou de commentaires. Il y a aussi des échanges qui se créent sur les réseaux sociaux. On retrouve des personnes qui ne dessinent pas mais qui regardent ce que les artistes proposent. »
Et pas besoin d’être un grand maître pour y participer, ni même de savoir dessiner ou peindre. Le challenge peut faire naître des vocations ou révéler un talent caché : « Il y a des personnes qui ont commencé il y a sept ans. Elles ont développé leur univers, leurs talents, leurs techniques, mais surtout leur créativité, poursuit Cédric Gorvel. Mon conseil pour les participants, c’est d’avoir un fil rouge. On peut choisir de décliner les 31 mots de la liste autour du portrait, d’un objet comme une voiture, autour de la montagne, de la ville… »
À la fin du challenge, un vernissage sera organisé le 7 novembre au Centre culturel L’Alboru, dans les quartiers sud de Bastia. L’occasion de découvrir les œuvres des 31 artistes insulaires et d’échanger autour de l’Inchjostobre.