Plus de neuf officines sur dix ont baissé le rideau en Corse ce jeudi, lors d'une journée nationale de mobilisation. Les pharmaciens dénoncent la baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques, destinée à réduire les dépenses de santé et qui menacerait leur activité. Une délégation a été reçue à l’ARS de Corse puis à la préfecture de région à Ajaccio dans l'après-midi. A Bastia, les pharmaciens mécontents ont défilé sur le boulevard Paoli avant la mobilisation du 18 septembre
Mobilisés depuis plusieurs mois, après la décision du gouvernement de baisser les remises applicables concernant les médicaments génériques, les pharmaciens ont logiquement rejoint le mouvement de contestation dans le cadre de la journée nationale de mobilisation du 18 septembre. Ce jeudi, 95% des pharmacies et officines de Corse sont d’ailleurs restées fermées. La profession s’est mobilisée en début d'après-midi devant les locaux de l’ARS de Corse à Ajaccio, où une cinquantaine de pharmaciens s'est réunie. Une délégation a ensuite été reçue par la direction régionale de l’Agence Régionale de Santé puis à la préfecture de Corse.
Sandrine Leandri, la Présidente de l’USPO (Union de syndicats des pharmaciens d’officines) explique : « Nos revendications concernent toujours principalement l’arrêté publié par l’ancien gouvernement qui vise à réduire le taux des remises commerciales qui nous étaient accordées sur les médicaments génériques. D’autre part, le CNPS doit se réunir pour acter la baisse du prix de certains médicaments. Aujourd’hui, nous devons faire face à une baisse des remises sur nos achats et une baisse de prix sur nos ventes. Ce n’est plus possible, il faut absolument agir ».
« Un manque à gagner d’au moins 20 000 euros pour chaque pharmacie »
Ces dernières semaines, le gouvernement avait affirmé aux représentants de la profession qu'une baisse du plafond des remises de 40 à 30%, comme cela est prévu au 1er septembre (puis 20% seulement en 2027) ne représenterait que 4 000 euros de pertes annuelles par pharmacie. La présidente de l’USPO de Corse s’insurge : « Nous ne sommes absolument pas d’accord avec ces chiffres. Nous avons travaillé avec le gouvernement pour savoir comment ils étaient arrivés à ces chiffres. Le ministère de la Santé avait d’ailleurs reconnu des erreurs dans la prise en compte du calcul et était revenu sur sa position. Mais le Gouvernement n’a, lui, pas changé sa méthode de calcul. Pour nous, le manque à gagner pour une pharmacie de taille moyenne, sera plutôt de 20 000 euros par an. Aujourd’hui, nous faisons 80% de notre CA sur les médicaments, dont la quasi-totalité concerne des génériques ».
Selon la profession, la baisse de ces remises conduirait chaque pharmacie à licencier au moins un employé dans les deux ans à venir. Déjà en grève illimitée des gardes depuis le 1er juillet (nuits, dimanche et jours fériés), l’USPO annonce une intensification du mouvement avec une fermeture à venir tous les samedis après-midi, alors qu’une menace plane également concernant une fermeture totale des officines pour la semaine entre Noël et Jour de l’An.
Sandrine Leandri, la Présidente de l’USPO (Union de syndicats des pharmaciens d’officines) explique : « Nos revendications concernent toujours principalement l’arrêté publié par l’ancien gouvernement qui vise à réduire le taux des remises commerciales qui nous étaient accordées sur les médicaments génériques. D’autre part, le CNPS doit se réunir pour acter la baisse du prix de certains médicaments. Aujourd’hui, nous devons faire face à une baisse des remises sur nos achats et une baisse de prix sur nos ventes. Ce n’est plus possible, il faut absolument agir ».
« Un manque à gagner d’au moins 20 000 euros pour chaque pharmacie »
Ces dernières semaines, le gouvernement avait affirmé aux représentants de la profession qu'une baisse du plafond des remises de 40 à 30%, comme cela est prévu au 1er septembre (puis 20% seulement en 2027) ne représenterait que 4 000 euros de pertes annuelles par pharmacie. La présidente de l’USPO de Corse s’insurge : « Nous ne sommes absolument pas d’accord avec ces chiffres. Nous avons travaillé avec le gouvernement pour savoir comment ils étaient arrivés à ces chiffres. Le ministère de la Santé avait d’ailleurs reconnu des erreurs dans la prise en compte du calcul et était revenu sur sa position. Mais le Gouvernement n’a, lui, pas changé sa méthode de calcul. Pour nous, le manque à gagner pour une pharmacie de taille moyenne, sera plutôt de 20 000 euros par an. Aujourd’hui, nous faisons 80% de notre CA sur les médicaments, dont la quasi-totalité concerne des génériques ».
Selon la profession, la baisse de ces remises conduirait chaque pharmacie à licencier au moins un employé dans les deux ans à venir. Déjà en grève illimitée des gardes depuis le 1er juillet (nuits, dimanche et jours fériés), l’USPO annonce une intensification du mouvement avec une fermeture à venir tous les samedis après-midi, alors qu’une menace plane également concernant une fermeture totale des officines pour la semaine entre Noël et Jour de l’An.